Salut Danielle, peux-tu nous parler de ton rôle à la fédération ?
Je suis co-directrice et accompagnatrice de la vie associative, avec un rôle spécifique de référence pour les associations du secteur Nord-Loire. C’est un territoire vaste qui s’étend de Saint-Gildas-des-Bois à Soudan, en passant par Saint-Étienne-de-Montluc. Je suis également responsable de l’animation d’un collectif de cafés associatifs en Loire-Atlantique, qui ne sont pas tous adhérents à la fédération. En parallèle, je m’occupe de la thématique de l’alimentation, un sujet transversal qui touche de nombreuses associations, que ce soit sous l’angle social ou environnemental.
Y a-t-il des associations dans le réseau qui te marquent particulièrement ?
Je ne connais pas encore toutes les associations du réseau, mais certaines m’ont particulièrement marquée. Je pense à Ecofolies et Rapi, qui se distinguent par leurs approches complémentaires sur la question de l’alimentation : Ecofolies privilégie un angle environnemental tandis que Rapi privilégie une approche sociale. Même si ces associations ne sont pas sur mon territoire, je trouve qu’elles sont des modèles intéressants. Dans les associations que je rencontre, j’apprécie particulièrement la dynamique de l’Arcel . C’est une structure vivante, qui se remet en question en permanence, mais je pourrais en citer d’autres.
Qu’est-ce qui t’a motivée à t’engager dans le secteur associatif ?
J’ai choisi le secteur associatif pendant mes études. J’étais dans un cursus d’ingénieur et destinée à m’orienter vers le secteur privé et je ne souhaitais pas suivre cette voie. Je voulais travailler pour les autres et soutenir des projets collectifs . Dès mon stage de fin d’études, j’ai pris la décision de m’orienter vers une expérience en association agricole. Ce choix m’a ensuite mené à une carrière de 20 ans dans ce secteur.
Quelles sont tes expériences professionnelles ou bénévoles antérieures qui t’ont préparée à ce rôle ?
Militante de longue date pour l’agriculture biologique, j’ai accumulé de nombreuses expériences dans ce domaine, en particulier en tant que bénévole. Par exemple, j’ai participé à la création de plusieurs AMAP. La dimension sociale est également au cœur de mes préoccupations. J’ai été syndiquée et active en tant que salariée, car je crois profondément à l’importance du collectif et à la solidarité. En revanche, je me trouve un peu limitée dans mon engagement quand le temps me manque.
Quelles sont les compétences ou qualités essentielles pour réussir dans ce secteur ?
Je dirais que l’écoute est sans aucun doute la qualité la plus importante. Dans le secteur associatif, on ne peut pas imposer un schéma à une structure associative. L’accompagnement consiste à comprendre ces besoins pour pouvoir offrir un soutien adapté.
Quelles sont tes passions ou intérêts en dehors de ton travail ?
Il y a trois ans, j’ai découvert une passion pour la tapisserie. J’aime rénover de vieilles chaises du début du XXe siècle. C’est une activité très apaisante qui me permet de redonner vie à des objets et de m’évader. Je suis également une grande amatrice de tennis, un sport qui me permet de me défouler et de maintenir une bonne forme physique. Et bien sûr, la lecture.